Spoon Koyotte, photographe toulousaine, expose : “Extrait de la série Thread, sortir du cadre”
Cette série traite de l’ambiguïté et de la théâtralité d’une relation “Bourreau/Victime/Sauveur”
Les tiraillements, le consentement, les limites troubles entre volonté et abandon.
L’emprise qu’exercent les deux parties l’une sur l’autre.
A l’image de ce que l’Homme inflige à autrui et à son environnement.
Regarder, capturer, figer… Instantanément les moments de vie apparaissent comme par magie sur le papier pour susciter une émotion inattendue, un souvenir, un questionnement.
La photographie révèle ce qui échappe souvent à tous.
Un peu de lumière, un regard aiguisé, un univers, un instant éphémère, autant de déclics pour imaginer ce qu’il y a hors du cadre.
“Mon premier contact avec la photographie a été la visite d’un laboratoire photo étant enfant… Quel choc de découvrir une image apparaître dans un simple bac grâce à un mystérieux procédé “alchimique”. Ce fut la naissance de ma fascination pour l ‘image.
J’ai compris, bien plus tard, pourquoi ma maman ne cessait de saisir chaque petite chose de notre quotidien, nos rires, nos fêtes, la famille, les amis. Elle en a rempli des albums… Pour ne rien oublier.
Aujourd’hui, tout comme elle, je crée mon journal de bord, fixe la trame de mes rencontres, le partage d’un moment, mes réflexions sur ce qui m’entoure, me révolte, m’apaise, m’attriste, me met en joie.
Chaque cliché vous en apprendra bien plus sur moi que n’importe quel mot du dictionnaire, si vous prenez le temps d’imaginer ce qu’il y a au-delà du cadre.
Voilà pourquoi la photographie fait toujours partie de ma vie aujourd’hui. Apparue comme un flash dans mon enfance, elle révèle tout ce que je suis au fond de moi.
Ce dialogue entre nous dans l’intimité à la recherche du partage et de l’immortalité.” (Spoon).
Instagram: spoon_koyotte
Photos: Phil Perani