Récompensé par le prêt d’un appareil photo LEICA offert par notre partenaire NUMERIPHOT, Jean-François témoigne un an après et nous livre quelques conseils pour l’édition particulière 2020 du E- Marathon
Jean-François, un an après, quels souvenirs as-tu gardé de ce marathon 2019 ?
Beaucoup d’émotions autant dans la réalisation des photos que je jour de la remise des prix ! Dès que les thèmes sont donnés il y a une sorte de fièvre qui s’empare de moi, un mélange de stress, de réflexions et d’émotions. Il faut se hâter lentement ! En plus on croise les autres participants, certains décontractés, d’autres dépités, d’autres courant dans tous les sens … c’est amusant. Il faut relever un défi, faire deux photos en quelques heures ; j’aime cette ambiance de concours. Pas forcément pour gagner mais pour se dépasser et arriver au bout. Un grand merci à Poussière d’Image et à MAP pour organiser de tels évènements !
Les thèmes étaient « Art de vivre » et « Un des 7 péchés capitaux ». Comment les as-tu mis en photo ?
Pour les deux thèmes nous nous sommes échappés un peu en dehors de Toulouse avec mon amie Mariella. Pour l’art de vivre j’ai pensé tout de suite à la nature, au jardinage ! Cultiver son jardin comme disait Voltaire dans Candide !
Pour le deuxième thème j’ai pensé au péché d’oisiveté, de fainéantise. Pour l’illustrer nous avons réalisé une mise en scène dans sa chambre où elle est entourée de tout ce qui peut faire le bonheur du fainéant ! Le plateau TV, les cigarettes, un bon livre… le tout dans une belle pagaille organisée. De la fenêtre pénétrait une lumière de contrejour qui rendait la scène encore plus onirique.
Quels conseils pourrais-tu donner aux participants de ce E-Marathon 2020 ?
Cette année est particulière et nous sommes obligés de rester très près de chez nous. C’est une grande contrainte mais qui comme toutes les contraintes sera bénéfique à la créativité ! Nous allons devoir chercher, bousculer nos habitudes et nous intéresser à notre environnement immédiat. Pourquoi ne pas explorer notre appartement, notre balcon, notre jardin, chercher des angles originaux et inhabituels, des textures, des lumières… Je suis certain que ça sera bénéfique et que ça nous fera sortir de notre zone de confort. Apprendre à regarder ! Je crois que c’est Jean Dieuzaide qui disait que l’on peut faire toute sa vie des belles photos en restant dans son jardin ! Ce n’est qu’une citation bien sûr mais elle prend tout son sens aujourd’hui ! Restez chez vous et ouvrez grands vos yeux et votre cœur !
